Mardi 11 octobre  

 

Après 10 jours de route et 535 km parcourus, on se trouve dans la petite ville d'Aimargues, dans le Languedoc-Roussillon. En partant de Genève, nous avons suivi la Via Rhona jusqu'à Saint-Genix. De là, on a quitté le parcours pour éviter de monter jusqu'à Lyon. On retrouve ensuite la Via Rhona vers Saint- Alban du Rhône. On a traversé les jours suivants une partie de l'Ardèche, ainsi que les villes d'Orange et d'Avignon.

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Vendredi 14 octobre

 

100 km plus tard, nous sommes à Sète où nous avons trouvé refuge chez Stéphanie et Laurent, qui nous hébergent le temps de la tempête qui s'abat actuellement sur l'Hérault où toutes les écoles étaient fermées jeudi. En échange, on aide Stéphanie à repeindre les murs de la maison.

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Dimanche 30 octobre 

 

Après 28 jours de route et 1566 km, nous sommes à Gandia, où on s'est pris une chambre pour utiliser le wifi et grosso-modo reposer nos jambes un jour.

Depuis Sète, on a longé la côte et pu profiter des jolies plages françaises. Puis, passé la frontière franco-espagnole à travers les pyrénnées orientales, on découvre vite des plages immenses, quasi désertes vu la saison, idéales pour camper.

La météo est avec nous, depuis le début on a roulé qu'une seule matinée sous la pluie. Actuellement, la mer est à 22 ° et il fait beau et chaud ce qui facilite grandement les déplacements et la vie au quotidien. En parallèle, plus on avance, plus on s'adapte à nos vélos lourdement chargés. Notre rythme augmente (70 km par jour environ), les nuits sont de plus en plus confortables (la chaleur et le sable, c'est mieux que le froid et les cailloux). Les rencontres faites sur la route nous remplissent d'énergie et de bonne humeur. Etant en automne, on trouve le long des routes beaucoup de fruits qu'on peut cueillir directement (orange, clémentine, pomme, citron, figue blanche,...). En bref, tout roule à merveille.

Côté bateau, on attend d'être plus dans le sud pour passer dans les grands ports. Vu le timing, il y a des chances qu'on prenne mi-novembre un ferry pour les Grandes Canaries depuis Cadix, car c'est bel et bien de là-bas qu'on aura le plus de chance de trouver un bateau. Mais on se prend pas trop la tête avec ça non plus, arrivera bien ce qui doit arriver, "Inshallah" comme on dit . On essaye de lâcher prise et de laisser un peu les choses venir tout en gardant un bon coup de pédale ! 

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